La FNIM est fière d’être partenaire du Big Bang Santé Le Figaro
Vous êtes invités à participer au 9e Big Bang Santé du Figaro,
les 4, 5 et 6 décembre 2024,
en public depuis le journal.
Le Big Bang Santé est de retour en 2024 : trois matinées pour décrypter l’avenir de la Santé.
Marie Visot (Rédactrice en chef éco) s’associe pour la 3eme journée à Viviane Chocas du service société du Madame Figaro comme l’an dernier.
Les 3 sujets seront : Les robots, la santé mentale et la prévention des femmes.
Préprogramme
Jour 1 : mercredi 04 décembre 2024
LE BIG BANG DE LA SANTE MENTALE
Qu’est-ce que la santé mentale ? C’est un état de bien-être, indispensable pour se sentir en bonne santé. Elle fluctue en permanence parce qu’elle dépend de nombreux facteurs. Il est possible d'agir sur certains.
Une étude publiée il y a quelques semaines montre l’ampleur de l’enjeu aujourd’hui et les problèmes à régler pour demain : 2023 a été marqué par une forte progression des taux d’hospitalisation pour geste auto-infligé chez les patientes âgées de 10 à 24 ans, avec un pic autour de l’âge de 15 ans.
La génération Covid, qui est aussi celle des écrans, des réseaux sociaux et qui évolue désormais dans un monde « en guerre », inquiète.
La crise sanitaire a joué un rôle d’accélérateur dans la prise de conscience collective : la santé mentale est devenue l’affaire de tous. Elle a également permis de partager, au plus haut niveau, les constats sur les fragilités préexistantes de notre système de santé. Aujourd’hui, la prise en charge de la santé mental n’est pas optimale et le sous-investissement dans ce domaine est reconnu. Près de 2 milliards d'euros ont ainsi été programmés entre 2022 et 2025 pour la mise en place des différentes actions dans les champs de la prévention, du soin, de l’inclusion et de la recherche.
Parmi les sujets envisagés : comment la génération Covid, celle des écrans-jeux vidéos-réseaux sociaux, a fait exploser le sujet, comment la chirurgie peut permettre de traiter la dépression, l’enjeu de la santé mentale au travail, le sport et l’alimentation comme enjeu de thérapie contre la dépression…
Jour 2 : jeudi 05 décembre 2024
LE BIG BANG DES ROBOTS
Aujourd’hui, les robots sont utilisés dans de nombreux domaines de la médecine. Ils trouvent notamment un usage pour effectuer des opérations cardiaques, de la colonne vertébrale, orthopédiques ou encore pour des opérations de la prostate. Les robots de rééducation sont utilisés pour aider les patients atteints de maladies neurologiques à retrouver leur mobilité. Les robots de diagnostic sont quant à eux utilisés pour détecter les maladies et les tumeurs.
Les avantages ? La robotisation permet d'offrir un niveau élevé de soins aux patients, de rationaliser les processus dans les établissements cliniques et de créer un environnement sûr pour les patients et le personnel de santé.
Depuis leur irruption dans les blocs opératoires à la fin des années 1980, des millions de patients dans le monde ont été opérés à l’aide d’un assistant robotique. Et ce n’est pas fini : de nombreuses interventions chirurgicales pourraient devenir plus faciles et plus sûres grâce aux robots. Des centaines d’équipes dans le monde, et en particulier en France, cherchent ainsi à dépasser les capacités des robots actuels. Aucune spécialité de la médecine ne semble échapper à cet engouement pour les robots chirurgiens : chirurgies de l’œil, de la colonne vertébrale, du système digestif, des reins et de l’uretère, de la prostate, etc.
Reste à lever les freins : les réticences manifestées par les patients ou encore les coûts élevés. Ces machines sont encore très coûteuses à produire et à utiliser, ce qui limite leur utilisation dans les hôpitaux et les clinique (le coût approximatif du robot Da Vinci est d’environ 2 millions d’euros, avec des frais supplémentaires de 220 000 euros pour aménager une salle d’opération, et l’entretien annuel coûte environ 430 000 euros)
Parmi les sujets envisagés : la relation de l’homme à la machine, la radiologie interventionnelle nouveau champ d’exploration pour la robotique chirurgicale, avec les nouvelles technologies la place du robot par rapport au médecin, les conséquences juridiques induites, les hommes et les femmes de l’hôpital face aux robots, les types de robots : chirurgicaux, diagnostic, réadaptation, soins à domicile, télésanté…
Jour 3 : vendredi 06 décembre 2024
LE BIG BANG DE LA PREVENTION DES FEMMES
Hommes et femmes en 2024 sont de + en + sensibilisés aux risques qui questionnent leur santé, selon leurs âges et leurs cycles de vie. Mais dans le flot de l’information continue qui défile, qui retient quoi ? Qui change vraiment ses comportements, son environnement, ses priorités ? Qui a le sentiment de choisir ? L’arsenal préventif déployé par la puissance publique reste une petite musique lancinante qui n’atteint pas son but. Les libertés individuelles s’en accommodent souvent mal. Mais surtout les canaux de communication ont changé, et l’on veut comprendre, plus que subir le message.
Les femmes sont plus réceptives à la prévention parce qu’elles connaissent mieux/s’intéressent davantage à/ leur corps, elles sont un maillon déterminant de la chaîne d’information, pour leur propre santé comme celle de leur entourage (compagnon, enfants, parents…) . Mais elles ses sentent moins informées. Ce qui est particulièrement le cas dans le cadre du dépistage du cancer du sein ou de l’utérus. De rapports en tribunes, la France fait figure de mauvaise élève en matière de prévention.
Ce Big Bang est l’occasion de savoir à quoi peut ressembler une prévention qui atteint son but, comment et avec qui bâtir une prévention qui parle aux femmes. La construction de ce nouveau langage qui est en train de s’inventer est supporté par des innovations, des plateformes, des organisations de soins, des volontés, des actions clés. Remplacer le « prévenir qui » par le « prévenir de quoi » permettra de créer une culture de la prévention de la santé des femmes qui actuellement balbutie sa grammaire.
Parmi les sujets envisagés : Comment réaliser son bilan, comment durer « au mieux », comment recevoir l’information médicale et comment la traiter soi-même, les canaux de prévention les plus efficaces à destination des femmes, la manière de cibler les femmes autrement, comment aborder la médecine prédictive sans le fatalisme qui l’accompagne, comment travailler les craintes liées aux dépistages, comment imaginer des parcours de soins efficaces…